Aujourd’hui, si je prends la plume et plus précisément mon clavier, c’est pour évoquer avec vous des pratiques et des «praticiens» de plus en plus nombreux.
Pourtant, la loi française essaye de vous protéger contre ceux qui se disent «thérapeutes», «praticiens», «spécialistes» ou ceux qui se cachent derrière des suffixes tels que «logues» ou «pathes» sans pour autant détenir un diplôme universitaire d’État (Master II) officiellement reconnu par l'ARS ( Agence Régional de Santé) et un numéro ADELI.
De plus en plus de personnes s’improvisent thérapeutes ! Elles sont dangereuses par ignorance, inconscience, prétention ou le besoin de s’enrichir sur le malheur des autres ! Elles ignorent, pour la grande majorité, tout des lois de la vie psychique et de son fonctionnement, n’ont aucune connaissance en psychologie et en psychopathologie. En revanche, elles ont la prétention de "soigner" et/ou "guérir" autrui… et là réside, bien sûr, le danger.
Certains vont jusqu’à se regrouper en centres dit de bien-être, y compris dans des centres médicaux et maison de santé, venant encore rajouter de la confusion à la confusion générale.
En effet, tous ces "titres" ou ces appellations tels que : psychopraticiens, somatothérapeutes, hypnothérapeutes (car l'hypnose ne constituent pas en elle-même un domaine de compétences), programmation neuro-linguistique (PNL), approches psycho-corporelles, approches humanistes, coach de vie, etc…, tous ces "titres" sont totalement absurdes, d'autant que la plupart n'ont fait l'objet d'aucune évaluation quant à leur efficacité et/ou leurs indications. Il faut également être informé que ces "psychopraticiens" obtiennent des certificats qui ne sont absolument pas reconnus par l’État. Plus grave encore, ces certificats sont délivrés après seulement quelques semaines (et parfois que quelques jours !) de formation dans des pseudo écoles. A titre de comparaison, un psychologue réalise un minima de 1000h de stage et 5 ans d’étude.
La loi N° 2004-806 du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique stipule que seul les médecins, psychiatres et psychologues peuvent faire usage du titre de psychothérapeute après inscription auprès de l'ARS. Les professionnels souhaitant cette inscription doivent justifier d'une formation théorique et pratique en psychopathologie clinique que seuls les établissements agrées (Universités) sont autorisés à délivrer.
Il n’existe pas de délit d’exercice illégal de la psychothérapie. Il faudra donc être très attentif à la formation (Universitaire, DIU/DU,…), parcours et expériences de ceux ou celles qui se définissent comme tels et de vous assurer que la personne est bien psychologue enregistrée auprès de l’ARS.
Une personne avertie en vaut deux, alors à vous de faire votre choix ;-)
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